Rue de la Sardine, John Steinbeck

cover Titre : Rue de la Sardine, John Steinbeck
Auteur : John Steinbeck
Pays : États-Unis
Langue du livre : Français
Catégorie : Roman
Version : Traduction
Traduit par : Magdeleine Paz
Langue originale : Anglais
Date de parution : 1945

Résumé :

Steinbeck est né non loin de Monterey, où se déroule ce roman, à Salinas, en 1902. D’origine allemande et irlandaise, il a grandi     Dans une famille typiquement américaine, laborieuse et provinciale : son père était fonctionnaire et sa mère institutrice. Après ses études secondaires, il fait les métiers les plus divers pour payer ses études à l’Université de Sandford. Il passe quelques mois à New York comme reporter, mais souffre de l’atmosphère de la ville et retourne en Californie. Il trouve un emploi de gardien d’une maison isolée dans les montagnes près du lac Tahoe. Dans le calme de l’hiver il écrit La Coupe d’or, qui est publié en 1929. Encouragé, il décide de se consacrer à la littérature. En 1935 paraît Tortilla Fiat, en 1939 Des souris et des hommes. Les Raisins de la colère, en 1939, est considéré comme le plus grand roman décrivant la crise sociale qui sévissait à l’époque. Ces romans s’adaptent merveilleusement au cinéma, ce qui apporte à Steinbeck un surcroît de célébrité. Le Prix Nobel couronne son œuvre en 1962. Il meurt en 1968.

   La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c’est un poème ; c’est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c’est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c’est de la nostalgie, c’est du rêve. La Rue de la Sardine, c’est le chaos. Chaos de fer, d’étain, de rouille, de bouts de bois, de morceaux de pavés, de ronces, d’herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d’épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu’un : « ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains » ; ce quelqu’un eût-il regardé par l’autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : « ce sont des saints, des anges et des martyrs », et ce serait revenu au même.

Le roman a une suite intitulée Tendre Jeudi, publiée en 1954.